15 janv. 2009

Paradis infernal



Le cinema anglais, à l'instar du ciné asiatique, est encore trop peu connu. 
Et pourtant...
Là où les blockbusters amerloques cartonnent , là où tu vas poser tes fesses pour en prendre plein les mirettes, là où tu vas dépenser 8 euros pour les regretter aussitôt, au cinéma donc, se jouent en catimini des films qui méritent l'effort d'un choix cornellien.
Celui de risquer de tomber sur un  métrage indigeste, ou de se retrouver face à un film qui laissera en toi une trace indélébile. Eden lake est de ceux là.

Les englishs ont depuis peu miné le terrain déjà glissant du cinema de genre. Des films comme Creep de Christopher Smith, The Descent de Neil Marshall ou encore 28 days later de Danny Boyle ont redoré le blason corrodé de l'horreur et du fantastique. James Watkins rejoint donc le peloton et se place d'emblée en tête avec un film redoutable.
Pourtant, Eden lake n'est pas un film d'horreur, c'est un film horrible! un film de monstres, et de la pire espèce....l'homme, plus terrifiante encore...l'enfant. Car au delà du contexte social et d'une évidente prise de position de son auteur envers l'éducation ( peut être vu comme une lettre ouverte adressée au gouvernement britannique) Eden Lake est un voyage infiniment éprouvant pour celui qui visionne le film tranquille dans son canapé, viscéral et quasi insupportable pour le spectateur installé devant la toile de son cinéma préféré.
L'histoire suit un jeune couple parti "weekender" au bord d'un lac abandonné, dont la rencontre avec une bande d'adolescents va déchainer une série d'évenements tragiques et indéfectibles.
Ce survival s'avère au final plus traumatisant encore que la colline a des yeux version Aja, parce qu'il donne dans un réalisme incontestable et qu'il met en relief nos plus bas instincts.L'homme cache l'animal, le sourire la pensée, et la parole le geste. 
Eden Lake est une spirale, un trou noir qui nous happe dés les premières minutes, un sentiment d'inconfort s'installe, les doigts se crispent, les genoux se remontent...mais ce n'est pas la peur qui nous fait réagir, c'est l'identification. 
Le paroxysme est atteint lors d'une scène finale inexorable,inoubliable et totalement inédite qu'évidemment je ne livrerai pas en pature aux curieux que vous êtes.
Mais la route est longue, ami voyageur, longue et douloureuse, la ligne d'arrivée tracée au couteau émoussé à même le bitume se mérite,  mais vaut son pesant de Ray-ban.

5 janv. 2009

He's a Time Lord from the planet Gallifrey. He's 903 years old. If there's danger, he's the man who's going to save your life



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A peine le temps de poster une com intitulée "Who is the next Doctor" (dont , pour ceux qui l'ont déjà vu, le jeu de mot n'aura pas échappé) que la BBC lors d'un special Doctor Who Confidential  lance sa brique dans la mare déjà bien remplie des doctor news.
Le 11ème docteur a enfin un visage, celui de ....Matt Smith!
Quoi?!, j'entend déjà mon Lolo s'exclamer "mais c'est qui çui là B.... de m... de p.... à la c.... de  b....."
Oui, à part quelques anglais, peu de monde peut se targuer de connaître le Matt Smith et le jargon de Lolo.
Cet ancien footeux universitaire de Northington et Nottingham dût, suite à une blessure abandonner sa carrière. Préssé par ses professeurs, il intègre le Royal Court Theatre, puis la troupe du National Youth Theatre, où il est enfin remarqué par la lucarne suite à sa prestation dans la pièce awardisée History boys.
Il se présente au casting de deux adaptations de Phillip Pullman, The ruby on the smoke et The Shadow in the North où il incarnera le meilleur ami de Billie Piper qui n'est autre que la comparse énamourée du docteur himself dans les saisons 1, 2 et 4.
Les 2 téléfilms étants produits par la BBC, il était logique de trouver notre homme noyé au milieu du casting des prétendants au trône.
"Dés qu'il a passé la porte du bureau, il nous a regardé avec la force et l'assurance d'un seigneur du temps, nous savions que nous avions notre homme!" s'écrie Steven Moffat, le nouveau producteur et scénariste des meilleurs épisodes de la saga 2000 (1-9 drôle de morts,1-10 Le docteur danse, 2-4 la cheminée des temps, 3-10 les anges pleureurs, 4-8 silence in the library et 4-10  forest of the dead).
Matt Smith a aujourd'hui la lourde tâche de succéder à David Tennant du titre, à 26 ans il est le plus jeune interprète du Doc et gagne le titre de "eleventh".
Cinefaan lui souhaite bonne chance, et sera fidèle au poste en 2010 pour la régénération!