8 juin 2010

R.I.P Dennis


On lui doit bien entendu le fameux Easy Rider qui fut en son temps le précurseur bien malgré lui des films dits indépendants. On lui doit la découverte de Jack Nicholson pêché
au fond d'un bar. On lui doit surtout, les plus grands coups de gueule médiatiques, les claquements de portes faisant résonner les murs de ses producteurs.
On lui doit, hélas, une "énorme" scandale.
Retrouvé nu au milieu du désert mexicain, en proie à divers psychotropes peu ragoutants, il est interné de force et soumis au régime rigide des autorités compétentes en matière de désintox.
Et c'est un Dennis Hopper tout neuf qui reparait, le rebelle défoncé qui gueulait la fée verte au bec, se métamorphose en dandy sobre et républicain.
Et c'est bien là l'énorme scandale.

Je me souviendrai donc du peintre, du formidable photographe, de l'extraordinaire déviant irresponsable qu'il a été, de son rôle indicible dans Blue velvet et de son regard paumé.

merci mec!